info2gestion

Les hyperviseurs de type 2

Virtualbox

Principales étapes de création d'une vm

L'application virtualbox est populaire et il existe de nombreux tutoriels sur l'installation d'un système d'exploitation.

Cette page ne reprendra pas les tutoriels existants sauf d'éventuelles spécificités.

Les pages de cet exemple utiliseront le système d'exploitation Xubuntu 20.04 qui peut être téléchargé librement et qui à cette date est toujours maintenu.

La version de virtualbox utilisée pour la suite est virtualbox version 7.0.14.

La configuration proposée sera pour le développement web

Le module guest additions devra être installé pour simplifier le partage de fichier entre le système hôte et invité.

Deux dossiers doivent être prévus pour le partage sur le fichier hôte. Pas d'emplacement spécifique ni systèmes de fichiers. Ces dossiers seront montés automatiquement comme dossiers partagés après l'installation.

La configuration réseau doit comprendre 2 interfaces réseau, une interface NAT et une interface réseau hôte avec le réseau par défaut vbox0 en 192.168.56.1 et le serveur DHCP activé.

Au niveau de la taille du disque, 45 GO sera une taille raisonnable pour prévoir l'installation de différentes applications (serveur web apache2, serveur de base de données mysql, php, git, npm, composer). Il devrait rester assez de place pour installer un ou plusieurs cms comme wordpress et joomla. Les modules symphony et laravel peuvent également être installés.

Avec cette configuration, il faut modifier les sources dans la VM pour ne mettre à jour que les paquets de sécurité. Comme c'est une vm de développement local, il n'est pas nécessaire de mettre à jour toutes les fonctionnalités de l'OS. Enfin, il devrait y avoir assez de place pour installer un ou plusieurs éditeurs de texte comme Atom, Sublime....

Cette configuration devrait occuper 45 GO. Pour un OS avec un stockage moindre comme 30 - 35 GO, Linux Lite est un bon compromis. Cet OS est également basé sur Linux Debian mais contient un minimum d'application tierces. Cependant le mode de maintenance de Linux lite est différent de la famille debian ubuntu, xubuntu... qui repose sur des canaux de maintenance fréquents et gérés de manière dédiée.

Avec une version de linux serveur, la même configuration peut demander 8 ou 10 GO. Ca sera le sujet des pages suivantes car la configuration se fait entièrement en ligne de commande mais reste similaire à la version desktop.


Pour l'utilisation de virtualbox, il est possible d'utiliser des commandes dans un terminal ou l'interface graphique.

Pour les commandes les plus usuelles, l'interface graphique de virtualbox est privilégiée et pour certaines fonctionnalités qui ne sont pas accessibles via l'interface graphique, les commandes seront mentionnées.

Pour la configuration de cette page, l'os xubuntu 20.04.06 desktop est nécessaire et peut être téléchargé depuis le site officiel de xubuntu. Le fichier doit être au format .iso.


Configuration de la machine virtuelle (VM) dans VirtualBox

Etapes de création de la VM

Sur l'écran d'accueil de virtualbox, on peut créer une machine virtuelle dans la fenêtre principale.

On choisit le mode guidé

Dans le mode guidé, on sélectionne le répertoire qui va contenir les fichiers de configuration. Ce répertoire ne contient que des fichiers texte, xml de quelques ko, par défaut ce répertoire est crée dans le dossier de l'utilisateur.

Il faut également renseigner le fichier iso d'installation.

On sélectionne la quantité de mémoire vive (RAM) en fonction de la mémoire disponible. Cette étape doit prendre en compte la mémoire disponible dans l'OS hôte.

La virtualisation de niveau 2 peut nécessiter une grande quantité de mémoire vive notamment pour le fonctionnement de plusieurs VM simultanée.

Exemple de configuration

VM graphique 4096 MO (4GO) + VM serveur 2048 MO (2 GO)
- OS hôte de type linux, windows xp, windows 7:
Mémoire vive totale nécessaire de 12288 MO (12 GO)
- OS hôte, windows 10, windows 11:
Mémoire vive totale nécessaire de 16384 MO (16 GO)

Exemple de configuration minimale

VM graphique 2048 MO (2GO) + VM serveur 1024 MO (1 GO)
- OS hôte de type linux, windows xp, windows 7:
Mémoire vive totale nécessaire de 4096 MO (4 GO)
- OS hôte, windows 10, windows 11:
Mémoire vive totale nécessaire de 8192 MO (8 GO)

Le nombre de processeurs (CPU) est relatif au fonctionnement interne de l'application virtualbox hyperviseur niveau 2. Rester dans les valeurs acceptées par l'application est raisonnable sauf s'il est nécessaire reproduire le fonctionnement d'un machine physique avec un nombre de cpu moins élevé.

On n'ajoute pas disque dur à cette étape.

Un premier récapitulatif des étapes précédentes avant la création des fichiers de configuration de la VM dans le répertoire de l'utilisateur définit en première étape.

Il sera possible de modifier ces valeurs ultérieurement.

Ecran d'accueil de la VM juste créee.

Cet écran permet d'accéder à de nombreux menus

Création du média disque dur sur lequel sera installé la VM xubuntu

Il faut cliquer sur les 3 traits horizontaux en haut de la fenêtre au niveau de la barre Outils et sélectionner Support

On conserve l'option de format vdi pour le disque dur virtuel.

On sélectionne l'option pre allocate full size

L'option pre allocate full size permet de construire un disque dur virtuel avec une taille définie. Sans cette option, la taille du disque dur est variable et peut s'agrandir avec l'utilisation de la VM (ajout d'applications et de données).

La taille d'un disque dur fixe et prédéfinie permet d'avoir une VM plus rapide notamment au démarrage et à l'extinction.

La taille variable d'un disque dur permet de connaître avec précision la quantité d'espace disque nécessaire pour un OS et les différentes applications.

Dans le cas d'utilisation d'une taille fixe, il est toujours possible de modifier la taille d'une vm à posteriori, par exemple d'augmenter ou de réduire l'espace disque utilisé par la vm. C'est une opération qui peut être plus ou longue selon l'espace disque de la vm.

Pour cet exemple, la taille du disque dur virtuel est de 45 GO

A cette étape, il est nécessaire d'être attentif au choix du volume où va être crée le disque dur virtuel. Par défaut, il s'agit du répertoire utilisateur.

Un autre volume ou une partition peut accueillir le disque virtuel. N'importe quel disque interne offrira des performances équivalentes.

Un message d'erreur à cette étape qui peut s'exprimer de différentes manières peut probablement avertir qu'il n'y a pas assez d'espace disque disponible.

L'écran média permet la gestion (création, modification, suppression) des disques durs virtuels qui peuvent être disponibles ou rattachés à une VM.


Etapes de configuration de la VM avant l'installation

Configuration des interfaces réseaux

Création d'une interface Host only network ou Réseau privé hôte

On sélectionne l'adaptateur réseau avec l'option manuellement, une adresse ip apparaît, ça sera l'adresse du réseau ou gateway qui servira de point réseau pour l'envoi et la réception de trames internet.

On sélectionne l'option serveur DHCP

Le réseau host only network est crée sous le nom vboxnet0 et l'adresse ip 192.168.56.1. Il est possible de créer plusieurs réseaux vboxnet1, vboxnet2...

A l'intérieur de ces réseaux, les VM peuvent communiquer entre elles et l'OS hôte mais sont isolées de l'internet (WAN).

Création d'une interface réseau NAT

On renomme cette interface NatNetwork1. Cette interface permet de connecter la VM à internet (WAN) mais la VM ne sera pas visible à l'extérieur du réseau.

Il est également possible d'utiliser une interface bridge pour un accès au WAN. C'est un choix de configuration. La VM aura une adresse ip distincte sur le réseau et sera visible avec cette adresse à l'extérieur du réseau. Dans ce cas, il faudra sécuriser la VM lorsque cette interface réseau est activée. La principale sécurité est au niveau du routeur sur lequel l'OS hôte est connecté. Si des ports sont ouverts sur le routeur, les VM avec une adresse ip seront accessibles. Il convient donc d'agir prudemment dans cette situation et de prévoir des sauvegardes sur des supports externes non connectés ou de mettre en place des outils qui peuvent servir de barrières ou les 2...

Redirection des ports

On configure l'interface pour ouvrir des ports pour l'application SSH qui permet d'accéder à la VM en ligne de commande.

On peut utiliser les ports par défault de l'application tant qu'on n'est pas dans un réseau ouvert type bridge et ports ouverts sur le routeur.

Le port 22 correspond à l'application SSH. La VM contiendra le serveur SSH et l'OS hôte sera le client qui se connectera au serveur SSH à l'adresse ip telle que configurée dans l'écran ci-dessous.

Le port 80 et 443 peuvent être également ouverts pour tester l'accès à un ou plusieurs sites web hébergés dans la VM via le réseau NAT.

Il est possible de créer plusieurs réseaux NAT network distincts.

Les principales interfaces réseaux sont créees et peuvent s'appliquer à une ou plusieurs VM. D'autres interfaces réseaux sont disponibles et peuvent être testées ou s'adaptées à différents besoins.


A partir de la fenêtre principale des VM, on peut accéder directement pour chacunes des VM aux configurations des interfaces et périphériques propres à la VM sélectionnée.

On accède à la partie interfaces réseau

On peut affecter la carte réseau de la VM (adapter) à l'une des interfaces réseau configurées précédemment en activant l'interface

Pour la carte réseau 1, on peut sélectionner le Réseau NAT

Le choix de l'interface précédente permet de choisir le réseau Nat Network1 crée précédemment. Ce réseau est configuré avec le port SSH prêt à être utilisé.

On peut affecter le réseau host only Réseau privé hôte à la carte réseau 4

On retrouve le nom du réseau crée précédemment dans l'application.

Les interfaces réseau qui seront utilisées pour la suite sont créees.


On peut attacher le disque dur virtuel de 45 GB à la VM et définir un périphérique CD ROM pour le fichier d'installation.

Les flèches indiquent les différents éléments à ajouter. On peut ne garder que l'interface SATA qui est plus rapide. L'interface NVME nécessite un module supplémentaire et n'est pas entièrement fonctionnelle avec Linux Debian.

La flèche rouge montre l'icône du disque dur virtuel qui doit être ajouté à l'interface SATA, IDE, SCSI... SATA est le choix pour la suite de l'exemple.

Dans cette fenêtre, on affecte le disque d'installation de xubuntu 20.04 à l'un des CD ROM.


On peut configurer les dossiers partagés

Ce sont les répertoires qui peuvent contenir les fichiers d'un site web, d'une base de données...

Récapitulatif des dossiers partagés


Il reste quelques configurations, dans le menu Affichage, on peut affecter la totalité de la mémoire disponible, c'est une portion de mémoire qui n'est pas significative.

Dans le menu Général, on peut côcher le presse papier partagé bi directionnel.

La VM est configurée et prête à être utilisée. L'étape suivante est d'installer l'OS Xubuntu 20.04 à partir du fichier iso téléchargé.

L'installation de Xubuntu est une suite d'écrans assez intuitifs. Les options par défaut, notamment l'utilisation entière du disque dur virtuel de 45 GO peuvent convenir pour cet exemple.

Bien noter le nom d'utilisateur et le mot de passe car en cas de perte, c'est du temps de perdu pour accéder à la VM et il vaut mieux recommencer l'installation de l'OS.

Le mot de passe peut être simple afin de pouvoir accéder directement aux commandes administrateur. Dans l'idéal, ce mot de passe doit être unique afin d'éviter d'exécuter une commande administrateur dans une autre VM ou dans l'OS hôte. Les conséquences en cas d'exécution d'une commande administrateur dans une autre VM ou l'os hôte peuvent être compliquées. Un mot de passe distinct permet d'éviter la validation d'une commande administrateur dans un autre environnement.

D'autres configurations (réseaux...) sont possibles. Ce seront les paramètres de cette configuration qui seront utilisés pour les exemples liés aux machines virtuelles virtualbox.